Pédagogie de projet et travail par compétences

Reportage dans une classe de cinquième au collège Jean Jacques Rousseau de Creil dans la classe de Saïda Falih et Jean Michel Zakhartchouk.

Les compétences « rechercher des documents, travailler des éléments de culture humaniste, s’exprimer à l’oral, mener à bien un projet avec persévérance, lecture et expression écrite, coopérer, travailler en groupe » sont développées puis évaluées au travers d’un projet sur le développement durable.

Ce travail interdisciplinaire effectué par les élèves tout au long de l’année scolaire à raison de deux heures par semaine a trouvé une forme originale qui a singulièrement suscité la motivation des élèves. Il s’agissait de faire rédiger par les élèves d’une classe de cinquième partagée par les professeurs d’Histoire-Géographie et de Lettres, une brochure autour des grands thèmes de géographie liés au développement durable, à travers la création par les élèves de personnages de fiction,  nourris de nombreuses recherches documentaires.
C’est ainsi qu’ont été créés des « Binta de Dakar », des « Karl de Copenhague » ou des « Tcheng de Shanghaï », deux fois sept personnages (un garçon, une fille), appartenant à divers continents ou zones , et parlant de leurs conditions de vie, et de leur environnement, leur ville et  leur pays.

Des élèves au départ largement ignorants des réalités du monde, bien que souvent issus d’autres cultures, se sont investis dans un travail exigeant. La publication de la brochure, point d’aboutissement concret, récompense cet investissement plus sûrement qu’une note !

Les vidéos Vodpod ne sont plus disponibles.
Cet article a été publié dans interdisciplinarité. Ajoutez ce permalien à vos favoris.

5 commentaires pour Pédagogie de projet et travail par compétences

  1. Renard dit :

    Quelqu’un peut il expliquer comment on peut faire un tel projet avec 30 élèves?

  2. Frofa dit :

    Et où avez-vous trouvé les deux heures ?
    Et à quoi ça sert ? puisque si vous ne validez pas les compétences, une main supérieure cliquera à votre place « parce qu’ on ne peut pas se permettre un nombre x d’élèves non validés !
    Alors, il est où l’investissement que les professeurs consciencieux ont mis dans leur projet ?
    Des idées de ce genre, nous en avons tous plein la tête mais après : c’est la désillusion, on en a marre de vouloir bien faire et de n’être pas reconnus.

    • zakhartchouk dit :

      les deux heures: prises sur les cours de français et d’histoire-géo puisqu’on a aussi fait le « programme »; certes, la présence à deux impliquait un bénévolat pour la deuxième présence, mais largement récompensée par le beau travail réalisé
      Votre vision caricaturale, grincheuse, est désolante. Et les « idées de ce genre », nous ne sommes pas contentés de les avoir dans la tête, mais nous avons fait. Le travail est reconnu en tout cas par les élèves (et l’administration du collège) et par tous ceux à qui ça donnera des idées!
      je suis triste pour vous que vous ayez cette conception étriquée de notre métier.
      ce projet ne m’empêche pas , avec les syndicats p rogressistes comme le SE, de combattre les suppressions de postes et le dévoiement du LPC…
      j m zakhartchouk

  3. lucia dit :

    Bonjour,
    en tant que professeure documentaliste stagiaire, je trouve votre expérience très intéressante d’autant plus que lors de la préparation du capes doc, nous devons nous projeter dans la « pluridisciplinarité », trouver notre place en quelque sorte. Je voudrais savoir si le prof doc a collaboré à ce projet et de quelle façon?
    Merci,
    Lucia

  4. Bonjour et Merci !

    Votre pratique témoigne de la vivacité de notre école !

    Que celles et ceux qui en sont encore à se poser en « expérimentateurs frustrés » parce qu’ils/elles n’ont pas le temps, les moyens et l’ENVIE agissent au lieu de se lamenter !

    Je suis heureux que les « jeunes » et les « vieux » enseignants s’unissent pour offrir le meilleur à nos enfants.

    Nous avons la chance d’exercer un métier où nous n’avons pas à nous poser la question du Pourquoi : accompagner nos enfants et leur permettre d’aborder leur vie d’adulte dans les meilleures conditions possibles, n’est-il pas un projet et une motivation en soi ?

Laisser un commentaire